
A l’affût
C’est un écrou perdu dans l’herbe qui devient la porte d’entrée d’un drôle d’univers, un univers où mes copines ont 6 ou 8 pattes et ne se dévoilent qu’à moitié, entre armures et pattes poilues!
Toutes semblent dormir entre les herbes comme on dort entre nos draps, les corps s’activent derrière le végétal, une danse en trompe l’œil s’organise. La mort et la vie s’associent, tout peut basculer en l’espace d’un mouvement.
Je trouve qu’il y a un rapport érotique aux éléments, la bestiole devient belle, captivante, tout s’innerve autour d’elle. Les feuilles s’enroulent, les transparences brouillent les lignes, jusqu’au point de rupture à faire fuir un demi-deuil.







